Si vous souhaitez vendre votre maison, vous devez avoir les bonnes stratégies et les bonnes attentes. Mais certains vendeurs ne se sont pas adaptés à la situation actuelle du marché. Ils ne tiennent pas compte du fait qu’il y a plus de maisons à vendre ou que les acheteurs sont plus sélectifs avec leur budget. Et ces vendeurs commettent des erreurs coûteuses.
Voici un bref aperçu des 3 erreurs les plus courantes commises par les vendeurs et comment un partenariat avec un agent expert peut vous aider à les éviter toutes.
1. Fixer un prix trop élevé
Les agents immobiliers conviennent que la principale difficulté des vendeurs en ce moment est de fixer le bon prix pour leur maison (voir graphique ci-dessous) :
Et le plus souvent, les propriétaires ont tendance à surévaluer leurs biens. Si vous n’êtes pas au courant de ce qui se passe sur votre marché local, vous pourriez céder à la tentation de fixer un prix élevé afin d’avoir autant de marge que possible pour négocier. Vous ne devez pas le faire.
Les acheteurs d’aujourd’hui sont plus prudents en raison des taux plus élevés et des budgets serrés, et un prix qui semble hors de portée les effraiera. Et si personne ne visite votre maison, comment va-t-elle se vendre ? C’est exactement pourquoi de plus en plus de vendeurs doivent baisser les prix. Pour éviter ce casse-tête, faites confiance à l’expertise de votre agent dès le premier jour. Un bon agent immobilier sera en mesure de vous dire à quel prix vient d’être vendue la maison de votre voisin et comment cela affecte la valeur de votre maison.
2. Éviter les réparations
Une autre erreur courante est d’éviter de faire des travaux sur l’habitation. Ce robinet qui fuit ou cette porte qui grince ne vous dérange peut-être pas, mais pour les acheteurs, les petits problèmes d’entretien qui s’accumulent peuvent être des signaux d’alarme. Ils peuvent penser que ces petits défauts sont le signe de problèmes plus importants, et cela pourrait vous coûter cher lorsque les offres sont inférieures ou que les acheteurs demandent des concessions.
Les vendeurs qui ne nettoient pas et ne mettent pas en valeur leur maison jettent de l’argent par les fenêtres. . . Ne pas faire ces choses peut réduire le prix de vente et peut également empêcher de conclure une vente. Si vous n’avez pas réglé les problèmes mineurs, comme une poignée de porte cassée ou un robinet qui goutte, un acheteur potentiel peut se demander si la maison a des problèmes plus importants et plus coûteux qui n’ont pas été réglés non plus.
La solution ? Priorisez tout ce que vous devrez régler avant l’arrivée du photographe. Ces améliorations mineures peuvent s’avérer très rentables au moment de vendre.
3. Refuser de négocier
Les acheteurs d’aujourd’hui ressentent les effets des prix élevés des maisons et des taux immobiliers. Avec une accessibilité aussi limitée, ils peuvent venir avec une offre inférieure à ce que vous souhaitez voir. Ne le prenez pas personnellement. Concentrez-vous plutôt sur l’objectif final : vendre votre bien immobilier. Votre agent immobilier peut vous aider à négocier en toute confiance sans laisser les émotions obscurcir votre jugement.
En même temps, avec plus de maisons sur le marché, les acheteurs ont des options – et cela implique un plus grand pouvoir de négociation. Ils peuvent demander des réparations, une aide pour les travaux ou d’autres concessions. Soyez prêt à avoir ces conversations. Encore une fois, appuyez-vous sur votre agent pour vous guider. Parfois, un petit compromis peut suffire.
Si vous avez reçu une offre pour votre bien immobilier qui n’est pas tout à fait ce que vous espériez, attendez-vous à négocier… la seule façon de parvenir à une affaire réussie est de vous assurer que l’acheteur a également le sentiment d’en tirer profit… envisagez de proposer de couvrir une partie des frais de notaire de l’acheteur ou d’accepter une petite baisse de prix pour quelques réparations mineures constatées par le futur acheteur.